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- Sextoy story -
Je viens de regarder un reportage débile de plus sur une des chaines TV. Il parlait de ... devinez de qui ??? la seule, l'unique, l'incontournable Nabilla. Et oui.
Une fois de plus, les projecteurs sont braqués sur cette demoiselle, d'à peine 20 ans ! Qui l' eût cru ? est-ce pour sa plastique "parefaite" (prononcer :parfaite en marseillais, ou pas refaite en menteur-langue) ? Pour ses compétences intellectuelles hors pair[e] (de loches ?) ? Dixit mademoiselle (sans les ailes depuis belle lurette, malgré son tatouage angélique): "on commence à me reconnaître pour ma personnalité" ...Si, Si !
Grâce au légendaire "allo! nan mais allo ..." elle "n'[a] plus besoin de montrer son corps à l'écran" (Sic). Exit le car wash torride en micro short et tshirt mouillé . Elle est désormais reconnue pour ce qu'elle est : une business woman. Ben tiens! Pourquoi pas une executive woman non plus ? Qui se permet , en sus, de ne pas honorer ses rendez-vous auprès de discothèques en mal de pipoles...sans aucun mot d'excuse. A la grande frustration de tous les fans agglutinés pour l'occasion. En voilà une qui a tout compris du star système. Peut être prie-t-elle sainte Affida Turner chaque soir avant de s'endormir ?
Et le parallèle est vite fait avec la fantastique ascension de Zahia. Vous vous souvenez la blondinette, celle qui fit trembler (de désir ?) le brave Ribery....moyennant finances et alors qu'elle était encore mineure... Quelle sale histoire. Vite enterrée au demeurant, les enjeux financiers de tout ceci dépassant de beaucoup la braguette de monsieur. Cependant Zahia a bâti un "Empire" (dixit le journaliste), et oui Mesdames et Messieurs!
Le culte de l'inculture !
Déjà souligné dans un précédent article de ce blog, ICI : le cul fait vendre..
Alors pour les Nabilla et Zahia en puissance, voilà de nos jours le modèle à suivre:
- pas d'études (ça sert à rien !)
- chirurgie esthétique obligatoire : a minima sein , si possible nez et bouche
- attitude provocante de préférence, moues suggestives (vous savez les fameuse "bouches de canard), décolletés sous le nombril, short dans la raie des fesses, talons vertigineux ...
- QI de bulot , car une bonne remarque bien sentie fera toujours plus le "buzz" qu'une reflexion étayée ...
Je suis consternée par ce monde creux et insipide, cette génération kleenex, ce "tout à l'égout" des valeurs, ce monde que nous proposons à nos jeunes. Comment peuvent-ils se guider dans ce monde ci, et s'assoir sur des valeurs solides de respect de soi ? Ce monde où les émissions qui servent à rien sont la panacée du PAF. Ces émissions où il ne se passe RIEN! On les filme en train de vivre et de raconter minute par minute ce qu'il ont dit ou fait.
C'est comme si j'te dis : t'es Belle (ou beau) et bien gaulé(e) et t'es pas une Star ?
Nan mais...
Bref, la Nabillattitude est bien là, et ça me désole.
Insipidement vôtre,
Clématite
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Commentaires
Les générations changent... Mais les QI bulot (précarité souvent plus affective qu'autre chose, qui entraine un défaut de sublimation - à mon sens et sans faire de généralités, surtout), rêves de chirurgie esthétique (ou chirurgie effective) et de célébrité n'enkystent pas la jeunesse d'aujourd'hui (que je commence à connaître un peu à force de travailler avec- d'autant plus que je ne suis pas beaucoup plus vieille que cette chère Allôquoi?!).
Il y a ces icônes, qui peuvent être source d'engouement (la plupart du temps très provisoire) ou pas, et qui deviennent souvent des anti-modèles, ou plus précisément des images extrêmes - "l'idiot(e) du village" ("boloss" dans le langage adéquat), auxquelles il ne faut surtout pas ressembler mais qu'on a plaisir à regarder car justement, on ne ressemble pas à ça...
Je veux éviter les généralités mais j'en fait toujours (!), en tout cas, les images restent des images, et la vitalité des ados et post ados s'exprime sur des modes différents maintenant, mais elle reste pulsion de vie, qu'il faut que nous - adultes - apprivoisions d'une manière toujours singulière à l'individu que l'on a en face.