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En ce jour commémoratif de "journée de la femme" je viens par la présente leur souhaiter Amour, Respect, Dignité, Ecoute .....En ce moment j'entends beaucoup de plaintes de toutes parts, amis comme inconnus, qui se sentent lésés, floués, incompris voire carrément accusés dans de vagues et délétères procès d'intentions.
Vous vous souvenez de cet article sur le mythe de la caverne ? ICI.
Pour le conforter, nous avons pléthore de proverbes: "nul n'est prophète en son pays", "l'homme est un loup pour l'homme", "on commande au valet, et le valet au chat et le chat à sa queue", ...
Cependant, notre enseignement infirmier de base nous inculque la fameuse "position réflexive". Qui consiste en gros à "se regarder agir" et s'auto critiquer ou évaluer. Un genre de "selfieMovie" : on se filme en train d'agir. Alors bien entendu, on remet tout en question....Surtout notre propre capacité d'analyse des situations désagréables au profit d'une extrême indulgence pour l'autre: on a forcément mal compris (ou agi).
Exemples: Untel a mal réagi, mais ai-je vraiment eu le bon mode de communication ? Ai-je bien compris les enjeux internes de cette personne face à la violence de ce que je lui ai dit? ( du genre " débarrasse ton assiette après le repas", mais ça le renvoie à l'enfance, quand son père ..... bref!), mon approche n'est-elle pas trop frontale, ai-je considéré tous les choix possibles avant de proposer une solution.... AAAAA-léluiaaaaaaa!!!!! Les bonne sœurs sont toujours bien ancrées au fond de nous.
Bon en gros, beaucoup de masturbation intellectuelle, pour ne surtout pas donner à penser que l'on aurait pu ne pas réfléchir à sa propre façon de s'améliorer.
Cependant il y a une autre maxime philosophique, pur produit facebookien, celle-là:
"Avant de penser que tu es dépressif, assure toi que tu n'es pas entouré de cons"
Et là, moi je dis BRAVO! Car oui, en effet, souvent nous nous questionnons sur le pourquoi du comment des réactions de Pierre, Paul ou Jacques...Mais sommes nous toujours RÉELLEMENT responsables ?
Je peux vous assurer que me remémorer cet adage m'a permis plus d'une fois de passer outre des "mea culpa" et autres autoflagellations chronophages, improductives, inutiles et surtout non justifiées.
Se la fermer, en toutes circonstances est pesant, bien que parfois nécessaire. Et je me prends à rêver que je dis haut et fort ce que je pense des gens, bien en face, en articulant bien. Un kif énorme, de voir leur mine incrédule, leur visage se décomposer et de les entendre bredouiller de vagues excuses ... Et peut être même me payer le luxe de dire "comment? J'ai rien entendu...." avec le taquet d'usage.
Oui certains mériteraient : les jaloux, les frustrés de la vie qui en veulent à la terre entières, ceux qui n'arrivent pas à s'extirper de leur médiocrité et qui savonnent les chemins de ceux qui veulent en sortir, les esprits étriqués, les flagorneurs, les mous du genou (ou du slip au choix), les sournois qui envoient leur pet dans l'ascenseur avant de sortir, les "qui hurlent avec les loups"....
Donc nous sommes bien face à deux injonctions contradictoires: "remets toi TOUJOURS en question" OU "regarde si le problème ne vient pas de L'AUTRE" ...
Comment s'y retrouver? En ce moment, après quelques décennies de la première réflexive-attitud, j'ai tendance à adopter le "c'est la faute des autres.com".
Après tout, à chacun sa stratégie d'adaptation,
la mienne c'est "parce que je le vaux bien !"
Loréalement vôtre.
Clématite
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