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Magnifique chanson : #JeSuisCharlie - JB Bullet
Je ne vais pas être très originale, comment pourrait-on l'être dans de pareilles circonstances?
13h30, ce mercredi 07 janvier 2015. Je travaille sur des cas cliniques avec une amie infirmière, et je jette un œil distrait sur mon copain « Facebook » … Deux statuts et deux commentaires « curieux » attirent mon attention. Et là je découvre l’horreur :
« Attentat chez Charlie hebdo, 12 morts ! »
Je n’ose croire à ce que je lis, et me retrouve plongée 13 ans en arrière, un fameux 11 septembre… Je regarde mon amie et lui dit « tu as vu ce qui s’est passé ? ». Ben non… on cherche frénétiquement sur notre deuxième meilleur pôte Google, et bien sûr on trouve ! Abasourdies ….
Comment rester neutre ? Comment accepter ? Au-delà de l’horreur intégrale qui se joue devant nos yeux, comment se projeter sur l’avenir, dans cette vie rendue si insécure… pour nos enfants, nos proches, nous… Pour tout le monde en fait….
Comment est-ce possible d’évoluer dans ce climat de terreur, de haine galopante, d’intolérance la plus aboutie ?Comment croire que l’être humain ait pu se transformer en cette bête – non une bête tue pour manger ou se défendre – cette « chose » sans foi (quoiqu'ils en disent) ni loi, assoiffée de sang ?
Sont-ils conscients qu’ils préparent le berceau de l’extrémisme ? Comment blâmer un peuple qui a peur de verser vers ce qu’il pense être une possible « solution »? ….
Quel monde laissons-nous à nos enfants ?A qui profite le crime ????
J’ai du mal à croire qu’une idéologie religieuse puisse déshumaniser à ce point, on ne tue pas au nom de Dieu, quel qu’il soit ! Mais l'amalgame est si vite fait, et entraîne dans son sillon sanglant de bien tristes réactions de haine et rejet.
Le peuple tremble, la bête peut frapper n’importe où, n’importe quand, n’importe qui ! La menace est invisible et omniprésente, la peur est vissée aux entrailles, tout peut basculer, en un instant.Un jour au mauvais endroit !
Voilà notre quotidien désormais : plus de règles, pas de possibilité d’y échapper ; on doit compter juste sur la chance, comme le cancer, pour survivre…
Alors « où est Charlie », ce petit bonhomme au tricot rayé qui a bercé mes long voyage en voiture avec mes bambins ? Et ce Charlie si impertinent qui a accompagné mon adolescence et ma vie de ses satyres si pertinentes, elles...
Il est allé rejoindre les étoiles, et elles, au moins, ne meurent pas !
Je pleure sur ces personnes disparues, sur leurs proches, leurs amis, les témoins, à jamais marqués dans leur chair… Je pleure sur la presse, atteinte dans son cœur de métier, dans sa liberté d’expression.
Je pleure sur la France, bafouée, une fois encore….
Nul n’est prophète en son pays, enfin ça dépend… RIP Charlie
Et c'est parce que ils étaient la
un jour au mauvais endroit
qu'ailleurs, ici ou la bas
pour nos frères plus jamais ca
plus jamais plus jamais plus jamais ca
plus jamais plus jamais plus jamais ca
pour nos frères
plus jamais plus jamais plus jamais ca
plus jamais plus jamais plus jamais ca
plus jamais plus jamais plus jamais ca
pour nos frères
plus jamais plus jamais plus jamais ca
plus jamais plus jamais plus jamais ca
« Calogéro »
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